Beschreibung
Durant la Seconde Guerre mondiale, l’idée de l’unification européenne donne espoir à tous ceux qui aspirent à un ordre de paix sur le continent européen et qui s’opposent à la propagande européenne de Berlin. Les mouvements de Résistance développent, indépendamment les uns des autres et avec quelques différences nationales, des programmes destinés à créer une Europe fédérale intégrant une nouvelle Allemagne démocratique. Si le phénomène de la conscience européenne de la Résistance est assez bien connu, rares sont en revanche les travaux qui ajoutent à l’examen des programmes de la Résistance l’analyse des idées américaines pour l’Europe de l’après-guerre. La prise en compte des positions américaines relatives à l’Europe est essentielle, et d’autant plus grande que pendant la guerre, des études très approfondies sont effectuées par le State Department mais également par le Council on Foreign Relations.
Quelles sont les influences des idées européennes de la Résistance non communiste sur la construction européenne par la suite ? Quel fut le rôle des États-Unis pendant et après la guerre ? Quels ont été les liens entre les deux phénomènes ? Telles sont les questions centrales de cette étude qui s’appuie sur de nombreux documents européens et américains et qui met en lumière une nébuleuse d’influences réciproques.
Autorenportrait
L’auteur : Veronika Heyde est docteur en histoire des relations internationales et de l’Europe de l’Université Paris IV-Sorbonne. Ses principaux domaines de recherche incluent l’intégration européenne, le fédéralisme européen, la détente, la CSCE et la politique extérieure de la 5e République. Elle travaille actuellement à l’Institut für Zeitgeschichte à Munich (Allemagne) sur le sujet « La France et la CSCE de 1969 à 1983 ». Veronika Heyde enseigne à l’Université de Munich (LMU).
Inhalt
Contenu : Le « nouvel ordre européen » allemand – L’idée européenne dans la Résistance – Allen Dulles en Suisse – L’OSS et la Résistance européenne – L’opposition allemande à la recherche de contacts aux États-Unis. L’exemple d’Adam von Trott zu Solz – Le département d’État entre 1940 et 1943 – La position officielle du Gouvernement américain – Conflits internes et points de vue différents sur la question de l’Europe de l’après-guerre – Les cercles de discussion en dehors du département d’État – Des mouvements de Résistance à l’idée de l’Europe en Europe – Changement d’administration et changement d’esprit aux États-Unis. Inhaltsverzeichnis